Venezia, Queen Elizabeth

La primavera trionfa nel giardino di Palazzo Malipiero Cappello Barnabò, che un tempo si dice essere stato frequentato anche dalla celeberrima spia veneziana Giacomo Casanova. Il giardino si intravede dal Canal Grande mentre sono a bordo del vaporetto ma lo puoi apprezzare anche dalla riva opposta del Canale, dal traghetto di Ca’ Rezzonico.

Si possono scorgere rose dai mille colori, variopinte fioriture mentre il verde è oggi più rigoglioso. E’ uno straordinario esempio di giardino all’italiana con affaccio esclusivo sulla via principale della città, al suo interno ci sono: una fontana rappresentante il Ninfeo d’Ercole, il Nettuno inserito in una delle pareti del giardino, altre straordinarie e sinuose statue ed infine una vera da pozzo, a significare l’unione dei Cappello con i Malipiero e che riporta l’arma dei Malipiero, su sui sono raffigurati gli sposi Caterino ed Elisabetta. 

E poi penso chissà se è sbocciata quella famosa “Queen Elizabeth”, il classico tra le rose, che spicca per l’eleganza e la grazia del fiore dal delicato colore rosa carminio, nata per ricordare l’incoronazione della Regina Elisabetta II nel 1953. A proteggere i segreti e tesori di questa oasi di verde l’imponente balaustra che di diritto ne sarà custode per l’eternità.

Un sepalo ed un petalo e una spina

in un comune mattino d’estate,

un fiasco di rugiada, un’ape o due,

una brezza,

un frullo in mezzo agli alberi

e io sono una rosa!

Emily Dickinson, Poesie

4 Replies to “Venezia, Queen Elizabeth”

  1. Si pubblica con piacere il bellissimo contributo di Jeanne-Bénédicte che ho ricevuto oggi. Grazie 😊

    Le 24 juin 2009

    Cette nuit à Venise

    Et voilà la fin d’une ravissante soirée à la fin de Juin, dans le merveilleux palais de la Comtesse Anne Barnabo.
    Palais plein d’âme et bruissant de vie et de douceur, alors qu’elle y vit seule, les rideaux du grand salon tirés pour garder un peu de fraîcheur lorsque le soleil étouffe Venise.
    Palais au jardin unique, toujours rempli de roses qui retombent en cascades sur le Grand Canal. Ce jardin dessiné à la française qui m’a fait rêver depuis mon arrivée à Venise.
    La soirée est terminée.
    Dernières lueurs de chandelles dans la nuit parmi les bosquets et les statues, nénuphars vibrant dans le bassin de la fontaine et souffle léger après les fines pluies de fin Juin.
    Encore une photo de cette statue que j’aime, la jeune fille endormie parmis les bougies.
    Encore une photo de Cristina la moldave qui nous a aidés et qui ne se sait pas si jolie.
    Et dans la nuit aimante, je rentre à pieds à la maison, en passant par le pont du Rialto.
    Quelques oeuvres modernes, les anges mènent leur vie propre la nuit à travers les vitres d’une galerie.
    Et cette femme minérale, abyssale, qui se concentre silencieusement dans un effort tendant vers le tout…
    Communion avec la nature et avec ces sentinelles que sont les bateaux et les pieux, les ponts et leurs pilastres, la pierre polie par les passants au point de devenir chair polie.
    Les saints de la Bible ont retrouvé leurs couleurs en haut des arcades où personne ne lève la tête pour admirer et être béni, mais ils veillent sur ceux qui déambulent encore et ceux qui dorment.
    Et puis l’éternel enchantement de la lumière et des eaux, des vagues et des profondeurs.
    Beaucoup de photos, beaucoup trop.
    Mais je ne peux me séparer d’elles, je les aime dans leurs imperfections, dans leur répétition, dans leur lancinant exemple de ce que doit être la vie, éternel recommencement, ou comme la femme aimée du poète, qui n’est “chaque fois, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre”… “et m’aime et me comprend”.
    Bois mat et poli, bois peint d’indigo, bois verni portant la rosée salée,…
    Barque qui traverse le canal et sa trace qui la suit et se transforme longuement en onde qui épouse les lumières de la ville.
    Vaporetto qui freine et brouille les images en une gerbe d’étincelles de lumière…
    Et tous ces djinns, dansant follement dans l’eau verte.
    Sur le pont, une banderole immense nous avertit “NON VOLTARTI ADESSO”… NE TE RETOURNE PAS MAINTENANT.
    Voici un peu de ces moments de grace que j’ai eu le bonheur de connaître en marchant.
     
    Jeanne-Bénédicte

  2. Sembra di esser lì… hai fatto una descrizione accuratissima e soprattutto mi viene da chiederti: “è sbocciata la Queen Elisabeth?”

  3. Adoro Venezia ed i mille tesori che custodisce ed ovviamente questo lo ignoravo. Così come ignoravo la Queen Elizabeth per quanto mi stia ultimamente appassionando alle rose! Grazie per la bella descrizione!

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